Introduire l’arachide et les fruits à coque dès la diversification : Mode d’emploi

Il est important d'introduire l'arachide 🥜 et les fruits coques 🌰 le plutôt possible, entre 4 et 6 mois, pour éviter le développement d'allergie. Mais comment s'y prendre ? Et comment réintroduire un fruit à coque selon les instructions de l'allergologue ? Voici un mode d'emploi tout en sécurité.


Face à l’augmentation préoccupante des allergies alimentaires chez les enfants, les sociétés savantes recommandent maintenant d’introduire tôt certains allergènes, dont l’arachide et les fruits à coque. L’objectif ? Favoriser la tolérance immunitaire dès le début de la diversification alimentaire, plutôt que de retarder leur introduction­—ce qui peut augmenter le risque d’allergie.

Les nouvelles recommandations pour diminuer le risque d'allergie

Des études récentes ont montré que l'introduction des allergènes entre 4 et 12 mois, en particulier l'oeuf, l'arachide et les fruits à coques diminuait le risque d'allergie à cet aliment. De même il est important de maintenir leur consommation de façon régulière. 

Contrairement à ce que l'on avait pu croire auparavant ce n'est pas en consommant l'allergène qu'on devient allergique. Bien au contraire le consommer permet petit à petit de développer une tolérance. C'est bien souvent le contact avec la peau, en particulier lorsqu'elle est abîmée par un eczéma qui provoque des allergies. Les allergènes peuvent alors plus facilement franchir la barrière de la peau et permettre ainsi de développer des immunoglobines les IgE qui vont être plus tard à l'origine de l'allergie. 

Ne pas appliquer de crème à base de protéines animales sur la peau de bébé

Pour ces raisons, il est déconseillé d'appliquer sur la peau de votre enfant des crèmes, huiles ou tout autre produit cosmétique à base d'arachide, de fruits à coque (comme l'huile d'amande douce) , de sésame, d'avoine (en dehors de la plantule d'avoine) ou de toute autre protéine alimentaire. Au moins tant qu'il n'a pas introduit l'aliment dans son alimentation.

De même, pensez à vous laver les mains dès que vous avez mangé avant de toucher votre bébé .

Intérêt diététiques des fruits à coques

Pas de stress par rapport aux acides gras, jusqu'à 3 ans bébé a besoin d'un apport en lipides d'environ 50 % de son apport énergétique . N'oublions pas qu'il est entrain de développer son cerveau qui est très riche en graisse. De plus l'arachide par exemple contient des acides gras mono et poly-insaturés très intéressant du point de vue diététique.

Et puis l'arachide et les fruits à coques sont de bons apports en protéines végétales, en minéraux comme le potassium, le magnésium, le phosphore, le zinc et des vitamines B et E.


Pourquoi introduire dès 4–6 mois ?

  • La fenêtre de tolérance immunitaire entre 4 et 6 mois environ est propice à l’acceptation de nouveaux allergènes .
  • Des études majeures (comme l'étude LEAP1) ont montré que l’introduction précoce d’arachide entre 4 et 11 mois réduit fortement le risque d’allergie (jusqu’à 80 %) chez les enfants à risque élevé .
  • En France, la Société Française d’Allergologie (SFA) recommande d’introduire l’arachide et les fruits à coque dès l’âge de diversification (≈ 4 mois), sans tests allergologiques préalables si l’enfant ne présente pas d’atopie sévère .

Comment introduire : méthode progressive et sécurisée

Fréquence et régularité

  • L’allergène doit être consommé régulièrement une fois introduit pour maintenir la tolérance, au moins 2 à 3 fois par semaine. Un cycle d’introduction suivi d’une longue éviction augmente le risque d’allergie .
  • L’objectif est d’atteindre environ 2 g de protéines par semaine , équivalent à ≈ 1 cuillère à café rase 🥄 de beurre de cacahuètes ou de pâte d'arachide 2 fois par semaine ou 1 cuillère à café rase d'un mélange de fruits à coque en poudre tous les jours. Mais attention chaque fruit à coque doit être introduit séparément.

De petites quantités, un à la fois

  • Commencez par une micro-dose (ex. : une « touche » sur la lèvre ou un quart de cuillère à café voir moins dans une purée ou un laitage) .
  • Augmentez ensuite progressivement en doublant les doses par exemple jusqu'à la quantité adéquat recommandée.
  • Si vous avez le moindre doute, revenez à la dose précédente tolérée avant de monter les doses ou arrêter l'aliment si vous venez de l'introduire et consultez votre médecin.
  • Introduisez un seul allergène à la fois, en laissant 3 à 4 jours d’intervalle avant d’en proposer un autre : cela permet d’identifier facilement toute réaction.

Formes recommandées

  • Dès 4 à 6 mois vous pouvez utiliser des formes lisses et diluées : purée de cacahuète, poudre d’amandes mêlée à un yaourt, une compote ou même une purée…(🚨 Jamais de morceaux entiers avant 4 à 5 ans en raison du risque d’étouffement) .
  • Un quart à une demi‑cuillère à café suffit pour débuter (ex. poudre dans un dessert, compote) . Vous augmenterez en doublant les doses progressivement jusqu'à la dose conseillée.
  • Utilisez des fruits à coque mixés ou dans une pâte à base d’un seul allergène (ex. beurre de cacahuète) faits maison (voir l'astuce ci-dessous) ou du commerce (ex: purée de cacahuète , de noisette , de noix de cajou).
  • Si vous pratiquez la DME, commencez dès que bébé tiens bien assis en saupoudrant des lamelles de fruits ou légumes fondants de poudres de fruit à coque.
  • L'amande et la noix de coco peuvent être introduites grâce aux desserts végétaux au lait d'amande ou de coco. Commencez alors par une petite quantité.
  • De même, vous trouverez maintenant des compotes pour bébés avec de la noix de cajou ou des amandes. Introduisez les progressivement en utilisant d'abord qu'1/4 de la préparation puis la moitié. Ensuite vous pourrez donner toute la gourde qui se substituera à votre cuillère journalière "d'entretien".
  • L’huile de noix peut également être utilisée dans des recettes, pour son parfum et sa richesse en oméga-3 ! Attention, elle doit être ajoutée crue, non chauffée.
  • Dès 9-12 mois, vous pouvez incorporer les fruits à coque dans des biscuits ou des gâteaux faits maison ou utilisez les gâteaux industriels.
  • Une fois les allergènes introduits, vous pouvez utilisez des mélanges de fruits secs (purée Noisette-Cajou-Cacahuète ou Purée 4 nuts ou 4 fruits secs, ...) industriels ou faits maison.
  • Dès que l'alimentation de votre enfant contient des quantités régulières d'arachide ou de fruits à coques par des biscuits, du beurre d'arachide ou autre, plus besoin de maintenir une cuillère à café tous les jours.

Vous pouvez faire vous même votre poudre ou votre pâte de fruit à coque maison grâce aux recettes d'Allergodiet. : ICI .


Surveillez

  • Proposez toujours l'aliment le matin ou à midi pour pouvoir surveillez votre bébé en cas de mauvaise tolérance.
  • Si votre enfant présente une rougeur sur tout le corps, qu'il a du mal à respirer ou une voix bizarre, des vomissements répétés, s'il semble mou, se sent mal ou fait un malaise : appeler le 15
  • En dehors de ces manifestations sévères, heureusement très rares, si votre enfant a une rougeur autour de la bouche ou des plaques rouges qui démangent mais localisées, un gonflement des lèvres mais qu'il respire bien, un vomissement, mal au ventre, de la diarrhée ou de l'eczéma, revenez à la dose que votre enfant supportait jusqu'à présent ou arrêtez l'aliment s'il s'agit de la première introduction et consultez votre médecin.

Cas particuliers : enfant à haut risque

  • Si l’enfant présente un eczéma sévère ou des antécédents d'allergie en particulier à l'arachide ou à un fruit à coque, une évaluation allergologique (tests cutanés ou IgE spécifiques) est recommandée avant introduction .
  • En l’absence de ces facteurs de risque, l’introduction peut se faire à domicile en toute sécurité.

Synthèse des recommandations françaises & internationales


Source / AutoritéÂge d’introduction recommandéForme & QuantitéSuivi après introductionPrécautions
Société Française d'allergologieDès 4 moisPurée ou pâte, 1 c.c. rasée 4‑5×/semaine (≈ 2 g protéines)Consommation régulièreÉviter contact cutané, tests si atopie sévère
PNNS / DiversiclicDès 4 moisPoudre ou pâte dans dessertRégulierÉviter morceaux entiers avant 3 ans
International (EAACI, ESPGHAN)4–11 moisDivers, selon habitudes familialesRégulier Évaluation pour haut risque

En résumé / Conseils pratiques pour les parents

  1. Introduire tôt, dès que la diversification commence (≈ 4–6 mois).
  2. Commencer avec une petite dose, un seul allergène à la fois.
  3. Varier progressivement : par exemple, d'abord cacahuète, puis trois jours plus tard noisette, etc.
  4. Assurer une consommation régulière, plusieurs fois par semaine, pour maintenir la tolérance.
  5. Si l’enfant est à haut risque, consulter un professionnel avant l’introduction.
  6. Faire attention à ne pas sensibiliser par la peau : éviter les contacts indirects avec les allergènes avant ingestion.

Pour aller plus loin :

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Sources :

  1. Du Toit G. and coll. Randomized Trial of Peanut Consumption in Infants at Risk for Peanut Allergy, NEJM 2015
  2. Diversification : les nouvelles recos de la SFA, Revue du Praticien,juin 2022
  3. Pontcharraud R. et Coll.,La diversification alimentaire : les conseils pratiques de diététiciens-nutritionnistes spécialisés en allergologie, Revue Française d'allergologie, mai 2022
  4. Manger Bouger, Introduire les allergènes alimentaires dès 4 à 6 mois
  5. Allergodiet, Diversification alimentaire : comment s'y prendre ?
  6. Diversiclic

Auteur :
Dr Rondeleux EmmanuelleDr Emmanuelle RONDELEUX
Pédiatre, Allergologue, Homéopathe
Directrice médicale de l'Application May Santé
Participe aux réponses d'experts dans le magasine Parents

Date de publication: 12 septembre 2025
Dernière révision de l'article : 12 septembre 2025

 

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Surpoids et obésité de 3 à 12 ans : un nouveau dispositif

Votre enfant est en surpoids ou à risque d'obésité ? Il a entre 3 et 12 ans ? L'Assurance maladie déploie sur tout le territoire français un nouveau dispositif permettant la prise en charge et le suivi de votre enfant : Retrouve ton cap. Vous verrez dans cet article, si votre enfant peut bénéficier d'un suivi diététique et psychologique entièrement pris en charge par l'assurance maladie pour son problème de surpoids.

Quels sont les enfants concernés par la mission retrouve ton Cap ?

Les enfants  :

  • en surpoids ayant un indice de masse corporelle (IMC) supérieur ou égal au seuil IOTF 25 du carnet de santé ou au 97e percentile des courbes de corpulence française : calculez l'IMC de votre enfant dans notre article dédié .
  • et/ou présentant des signes d’alerte sur la courbe de corpulence associés à un risque de développer un surpoids ou une obésité :
    • une augmentation de l'IMC avant l'âge de 6 ans ou rebond d’adiposité précoce;
    • un changement rapide de couloir vers le haut sur la courbe de corpulence.

Ces enfants peuvent bénéficier d'une prescription de bilans et de séances dans le cadre de la mission : Retrouve ton Cap.

 

En quoi consiste la Mission Retrouve ton Cap pour les enfants en surpoids ou à risque d'obésité ?

Les enfants concernés pourront bénéficier de bilans diététique, psychologique et /ou des activités physiques. Ces bilans sont entièrement financés par l'Assurance maladie sans avance des soins. Ils doivent se faire dans au sein de maisons de santé pluriprofessionnelles (MSP) ou de centres de santé (CDS) référencés, par les professionnels de santé et psychologues de ces structures .

Par la suite, votre enfant s'il présente un surpoids pourra bénéficier de

  • 6 séances de suivi nutritionnel et/ou psychologique,
  • renouvelables 1 à  2 fois si nécessaire,
  • sur une période de 2 ans.
bilan dietetique

Toujours sans avance de frais. C'est la structure qui est payée directement par l'assurance maladie.

Qui peut prescrire le bilan et les séances ?

Tous les médecins qu'ils soient pédiatres ou généralistes, exerçant en libéral, PMI , sur l'Hôpital ou médecins scolaires peuvent demander la prise en charge grâce à une fiche de prescription téléchargeable sur leur compte Améli professionnel .

Dans quels centres consulter pour la Mission : Retrouve ton cap pour les enfants en surpoids ou obésité

Voici la liste des maisons de santé pluriprofessionnelles (MSP) ou de centres de santé (CDS) référencés.

Vous pourrez trouver le centre le plus près de chez vous et le contacter.

Pour en savoir plus : les liens et documents

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Sources :

  1. Site Ameli.fr [consulté le 30 octobre 2023] 

Auteur :
Dr Rondeleux EmmanuelleDr Emmanuelle RONDELEUX
Pédiatre, Allergologue, Homéopathe
Directrice médicale de l'Application May Santé
Participe aux réponses d'experts dans le magasine Parents

Date de publication : 30 octobre 2023
Dernière révision de l'article : 30 octobre 2023

 

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Calculs rénaux : les recommandations diététiques chez l’enfant

Les calculs rénaux calciques, oxaliques et uriques en particulier, sont favorisés par les mauvaises habitudes alimentaires. Aussi, il est important de redresser les mauvaises habitudes sur boissons et l’alimentation fin de prévenir une récidive.

Les boissons

Le plus important est de boire en quantité suffisante. Cela dilue les urines et diminue le risque de former des calculs. 

Combien faut-il boire pour éviter les calculs rénaux de l'enfant ?

L'apport hydrique conseillé est de 80 à 100 ml par kilo de poids corporel jusqu'à 3 ans. Il passe ensuite de 60 à 70 ml par kilo de poids jusqu'à 10 ans, minimum 45 à 60 ml/kg/jour dont 1/3 au petit déjeuner.

Entre 1 et 3 ans il est recommandé de boire minimum 500 ml de lait pour couvrir les apports en Calcium et une partie des besoins en vitamine D. Il faut voir par contre moins de 750 ml de lait par jour à tout âge .

Les apports en eau recommandés sont donc de :

  • 1 à 3 ans : 500 ml /jr en plus du lait
  • 3 à 6 ans : 500 ml à 1 litre par jour
  • 6 à 12 ans 1,5 litre par jour
  • Après 12 ans : 2 litres par jour
  • Et plus s’il fait chaud ou si l'enfant a une activité physique

Quand faut-il boire ?

  • Tous les jours, en répartissant régulièrement les boissons sur toute la journée
  • En incluant le soir au coucher

Que faut-il boire ?

Eau riche en Calcium
  • Tous les liquides sont autorisés: l’eau du robinet ou en bouteille, une tisane…
  • Eviter l’eau gazeuse avant 3 ans 
  • La quantité des boissons est plus importante que la qualité

Quelles boissons consommer avec modération ?

  • Le thé trop fort, les boissons sucrées ou salées, le lait en trop grande quantité

Les trucs pour favoriser la bonne hydratation de votre enfant

Eau
  • Lui servir de petites quantités de liquide et ne pas insister pour qu’il boive jusqu’à la dernière goutte.
  • A l'école vous pouvez lui proposer une petite gourde ou bouteille de 500 ml qu'il remplira à la pause déjeuner.
  • Lui servir les liquides dans un verre coloré ou une gourde.
  • L’encourager à boire de petites gorgées d’eau tout au long de la journée.
  • Lui offrir du lait ou de l’eau aux repas.
  • Lui donner des fruits et des légumes aux repas et aux collations puisque ces aliments sont très riches en eau.

L'alimentation

Il ne s’agit pas d’un régime, mais d’un ajustement des habitudes alimentaires.

Les excès de calcium, sel, sucre, protéines animales, oxalate et acide urique favorisent la formation des calculs.

Les apports en calcium

  • Le calcium vient des produits laitiers et de l’eau
  • Il faut ni trop, ni trop peu de calcium
  • les apports fluctuent en fonction de l’age de votre enfant (voir

    Les besoins en Calcium pendant l’enfance)

  • Il es recommandé de prendre 2 à 3 portions de produits laitiers par jour selon la quantité de calcium de votre eau (voir étiquette)
  • 1 verre de lait (15 cl) = 1 yaourt = 100 g de fromage blanc
Calcium
Produit laitierTeneur en calcium en mg/ 100 g
Petits suisses100
Lait entier ou demi-écrémé120
Brie, chèvre frais, fromage blanc120 - 160
Crèmes glacées150
Yaourts150
Chèvre sec, Munster, Coulommiers200 - 250
Camembert, Bleu450
Roquefort, Cantal600 - 700
Gouda, Edam, Comté, Gruyère900 - 1 000
Emmental, Parmesan1 200
Teneur en calcium des produits laitiers
Eaux minérales naturelles platesTeneur en Calcium en mg/l
Talians596
Hépar555
Courmayeur557
Contrex486
Wattwiller288
Vittel202

Teneur en calcium de certaines eaux (liste complète sur www.aquamania.net)

En pratique: vous calculez puis vous choisissez

  • Si vous lui donnez de l’eau pauvre en calcium (moins de 20 mg/L), il.elle doit consommer plus de calcium sous forme de produits laitiers.
  • Si vous lui donnez de l’eau riche en calcium (plus de 400 mg/L), vous devez limiter la consommation de produits laitiers.

Apports en sel

Besoins en sel de l'enfant
  • L’excès de sel alimentaire augmente la natriurèse (quantité de sel dans les urines) qui favorise l’excrétion de calcium dans les urines
  • Il faut limiter les aliments et les repas trop salés (charcuterie, restauration rapide, plats cuisinés tout prêts)
  • Ne jamais ajouter de sel à table

Apports en protéines animales

Les protéines animales
  • Les protéines animales sont apportées par la viande, le poisson, la charcuterie et la volaille
    100 g de viande correspondent à 100 g de poisson
  • Vous trouverez les apports recommandés en viande selon l’âge sur la page :

    Les apports en protéines animales chez l’enfant

Apports en oxalate

  • Les aliments riches en oxalate qui favorise les calcules rénaux d'oxaliques doivent être consommés avec modération: en particulier le chocolat et le cacao
  • Mais aussi: cacahuètes, noix, noisettes, amandes, asperges, betteraves, rhubarbe, épinards, oseille, thé, figues
  • La vitamine C en grande quantité (500 mg à 1 g) est déconseillée

Apports en acide urique

  • Il faut limiter les aliments apportant de l’acide urique: charcuterie, abats (ris de veau, rognons, cervelle, foie…), gibier, certains poissons (hareng, thon, sardine à l’huile, anchois…) et les fruits de mer.
  • Consommer régulièrement des fruits et des légumes.
  • En cas de calculs d’acide urique, une eau alcaline riche en bicarbonate est conseillée.

En résumé pour éviter les calculs rénaux

  • Boissons: en quantités suffisantes
  • Calcium: selon les apports recommandés pour l’âge
  • Protéines: selon les apports recommandés pour l’âge, pas plus.
  • Sel: Ne jamais ajouter de sel à table
  • Oxalate: Eviter les aliments riches en oxalate : chocolat, cacao et cacahuètes
  • Acide urique: Eviter la charcuterie, les abats et le gibier
  • Sucres: Eviter les sucreries, les bonbons, les pâtisseries et les sodas

Maintenez une activité physique régulière

Evitez l’excès de calories

Variez l’alimentation et consommez des fibres (fruits et légumes)

Ces règles diététiques sont simples; Elles doivent être respectées à vie

Elles sont plus efficaces si votre enfant boit plus .

Elles réduisent fortement le risque de récidive.

Suivre ces règles diététiques réduit également le risque d’hypertension artérielle, de diabète et d’obésité

BOIRE, BOIRE ENCORE et MANGER MIEUX

Cela diminue le risque de faire ou de refaire des calculs

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Sources :

  1. Association Française d'urologie - Règles diététiques et calculs urinaires
  2. NéphroHUG - Recommandations diététiques en cas de calculs rénaux, Dr Vincent Bourquin

Auteur :
Dr Rondeleux EmmanuelleDr Emmanuelle RONDELEUX
Pédiatre, Allergologue, Homéopathe

Date de publication : 8 janvier 2023
Dernière révision de l'article : 27 septembre 2024

 

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Pour une rentrée pleine d’énergie !

La rentrée de septembre est un moment important pour nos enfants, qu’ils soient grands ou petits il est important de bien les accompagner pour une rentrée en pleine forme !

Même si le soleil est encore présent, les vacances s’achèvent… le rythme de l’école et des activités reprennent, le moment idéal pour mettre en place de bonnes habitudes dès le départ !

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Débuter un aliment : le Protocole de tolérance

Votre médecin ou votre allergologue vous a recommandé une réintroduction progressive des protéines de lait de vache ou d’un autre aliment auquel votre enfant était allergique. On appelle cela un protocole de tolérance. Cet article vous aidera pour cette réintroduction. Il a été élaboré grâce à un guide de référence.

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